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mercredi 1 décembre 2010

ROMAN : LA MER NOIRE


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2 commentaires:

  1. Encore un bel objet agréable à lire! Le livre électronique c'est bien, mais le lecteur (vieux jeu?) continue à apprécier les éditeurs, comme Sabine Wespiesser, qui tiennent compte de nos sens: belle couverture, beau papier, belle typographie. L'image publiée dans ce blog est une couverture différente. Qu'importe! Ma mémoire est torturée par les noms des auteurs, islandais, suédois, ou d'origine géorgienne, de cette sélection.
    Tamouna, le personnage principal de ce roman, appartient à la génération de ma grand-mère. Elle a vécu l'exil (et comme la fidélité au pays d'origine, la Géorgie, est bien décrite, jusqu'à, pour certains, prendre l'uniforme allemand pendant la Seconde Guerre mondiale par fidélité à la lutte contre l'Ennemi, c'est à dire le Russe, à partir du pacte germano-soviétique. Mais ce qui fait l'intérêt du roman, c'est la vie d'une femme, depuis son enfance jusqu'à son 90è anniversaire, brossé à grand traits, sans s'appesantir. Au travers de la grande Histoire et ses drames. Et puis au travers de son grand amour, le plus beau, celui de l'adolescence. Tamouna a toujours aimé Tamaz, et Tamaz a toujours aimé Tamouna. Jamais ils ne vivront ensemble, conservant ainsi, toujours, au hasard de leurs trop brèves rencontres, l'innocence de cet amour qui n'est même pas impossible -seulement rendu inopérant par les aléas de la vie. Les amitiés, la maternité, le mariage, l'amour... de toute une vie, jusqu'au tout dernier souffle.

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  2. Histoire de vies, histoires de non vies, histoire de l’exil et de l’espoir du retour au pays.
    A travers le récit de la vie et de l’amour de Tamouna, récit construit en allers-retours entre passé et présent, Kéthévane Davrichewy nous révèle les compromis que font le cœur et la raison pour vivre ou survivre à l’exil, selon le caractère de chacun.
    L’air de rien à travers cet exil, l’auteur nous conte la Géorgie, avalée par la marche de l’histoire dans le « bloc de l’Est ». Elle nous parle de ce pays, de ses gens, de ses traditions mais insidieusement, elle nous parle également de nous, de notre pays, de nos rapports aux exilés.
    Ce roman est pourtant une ode à la joie, tout en pudeur, sans mélodrame. Ce qui aurait pu être un roman sur les pathologies de l’exil est en fait un souffle d’espoir, tenu, humble mais présent. Ce roman est un puissante mais apaisante respiration.
    A lire sans retenue.

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