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mercredi 1 décembre 2010

ROMAN : ROSA CANDIDA


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5 commentaires:

  1. J'ai eu le privilège de débuter le prix du livre 2011 dès la fin août car ce roman islandais m'a été très chaleureusement recommandé par Rosa Tandjaoui qui tient la librairie des Orgues dans le 19ème. Cette librairie est le fournisseur de la CMCAS pour le prix du livre Cezam et Rosa est une libraire passionnée qui a lu cet été une centaine de romans pour préparer la rentrée littéraire 2010.

    Son coup de coeur de l'été est donc ce roman islandais qui surprend d'abord avant de se laisser engloutir puis abandonner à regret.

    Le héros, Arnjlotur, (c'est vrai que beaucoup de nom sont imprononçables !) est un jeune homme un peu coincé qui vit dans la mémoire de sa mère entre un père âgé et un frère jumeau autiste. Sa mère lui a transmis la passion des fleurs et c'est d'ailleurs dans la serre familiale, presque par hasard et "à l'insu de son plein gré", qu'il a conçu une fille avec l'amie d'un ami.

    Etant bien établi que la "mère de son enfant" est une inconnue et le restera, Arnjlotur part avec 3 boutures de "Rosa candida" en quête du jardin d'une abbaye qui a eu son heure de gloire dans la littérature et qui mérite d'importants travaux de restauration. On ne saura rien de la destination géographique de ce voyage à la recherche de lui-même.

    Le monde, les autres sont regardés à travers les yeux naïfs et tendres d'Arnjlotur. Quand il arrive enfin à l'abbaye, il se met au travail et le jardin reprend des couleurs, le livre est constamment d'ailleurs parsemé de couleurs... C'est alors que sa fille, Flora Sol débarque dans son quotidien ainsi que la mère de sa fille, Anna ! Arnjlotur va alors progressivement se découvrir père...

    C'est un livre superbe !!!

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  2. Un commentaire alors que je n'ai lu qu'une grande moitié de ce roman. L'objet livre est beau. J'avais lu du même éditeur Contrebande, d'Enrique Serpa. Les couvertures sont des créations colorées, loin des habituelles couvertures blanches des éditeurs bien connus. Cette observation peut sembler superficielle, mais le souci qu'a l'éditeur (Zulma)de demander une création originale à un artiste, d'utiliser des papiers de qualité pour la couverture et le texte, d'utiliser le Garamond pour la typographie, traduit un respect pour le lecteur. D'ailleurs, j'ai souhaité participer à ce prix littéraire en voyant ce livre. J'avais aimé le roman de Serpa. Les deux livres ont en commun la découverte d'un auteur peu connu et original, loin des clichés. Je suis enchantée.

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  3. J'ai terminé ce premier livre. Il tourne autour de réflexions sur la mort, le corps et les plantes, avec toutes les métaphores liées à ces troius thèmes. C'est un tout jeune homme de 22 ans qui tourne autour de ces thèmes, avec candeur, comme la rosa candida, pas si candide que cela car elle n'est pas blanche. Il découvre la vie et les responsabilités de celle-ci, mais dans le désordre : père avant de tomber amoureux, il fait au mieux. L'action se situe d'abord en Islande, jamais nommée, comme ne l'est jamais le pays dans lequel il s'établit pour restaurer un jardin monacal, une roseraie, qui revient à la vie sous ses doigts et modifie aussi la vie des moines.
    L'épilogue laisse sa situation et son histoire d'amour naissante en suspens, et ce n'est pas le moindre des charmes de ce roman.
    Pour les neuf autres romans qui me restent à lire, la barre est placée très haute!

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  4. Ce livre c’est un road trip léger-léger suivi d’une prise de consciente apaisante. La critique a salué ce livre, moi je l’ai trouvé « modeste ».
    C’est bien écrit, mais ce n’est pas non plus de la grande littérature. Un jeune homme perd sa mère. Quasiment en même temps, il se retrouve père par inadvertance… Un peu perdu, se questionnant sur tout et surtout sur le corps et la mort, il quitte son Islande pour tenter de se retrouver quelque part plus au sud en Europe, dans un jardin ancien où il pourra exercer sa passion, l’horticulture et particulièrement la culture des roses.
    Son caractère plutôt candide est décrit grâce à une narration assez linéaire qui ne m’a pas transportée. Grâce à quelques petites touches métaphoriques, on voit, petit à petit, naître le père puis l’adulte. C’est touchant, efficace mais je maintiens, modeste.

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  5. Ma 1ère lecture dans le cadre de la sélection CEZAM et j'ai moyennement apprécié ...
    J'ai trouvé l'histoire "gentille". Le personnage principal, Arnljotur, surnommé Lobbi, est ingénu. J'ai trouvé qu'il manquait "d'épaisseur" comme tous les personnages de ce livre.
    L'histoire tourne au compte de fées où "tout est bien qui finit bien" mais sans le coté "magique" de certaines "belles histoires".
    D'autre part, je trouve que la passion de Lobbi pour les roses, qui a donné son titre au livre, est complètement anecdotique dans l'histoire.

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