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mercredi 1 décembre 2010
ROMAN : SOUS UN CIEL QUI S'ECAILLE
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Godran Petrovic nous raconte l’histoire de sa Yougoslavie (devenue en partie Serbie) à travers le récit de la vie d’une trentaine de spectateurs, derniers fidèles du Cinéma «l’Uranie » (lui-même étant une métaphore de ce pays). Chacun de ces caractères représente une facette ironique, sarcastique, humoristique, grinçante et même cruelle de ce pays. Nous les suivons depuis la domination de l’URSS, jusqu’à nos jours, en passant par le NON de Tito à l’URSS, la mort de ce chef, mais également pendant la 2ème guerre mondiale puis après la chute du mur. Mais attention, ce n’est pas un livre d’Histoire, mais un livre d’histoireS. C’est un kaléidoscope de vies nous racontant les peurs, les illusions et désillusions d’une population soumise à différents jougs, (différents mais perpétuels !). Après être enfin parvenu à la démocratie, restent les stigmates sur une population qui a dû incessamment vivre une dualité entre apparence officielle et quotidien officieux. Restent les peurs et les doutes. Démocratie ??? Ce n’est pas un roman, il faut le lire au 2ème degré (peut-être n’ai-je même pas compris le 3ème !!!) mais c’est à lire absolument !!! Une manière de voir l’Histoire qui nous dérange.
Godran Petrovic nous raconte l’histoire de sa Yougoslavie (devenue en partie Serbie) à travers le récit de la vie d’une trentaine de spectateurs, derniers fidèles du Cinéma «l’Uranie » (lui-même étant une métaphore de ce pays).
RépondreSupprimerChacun de ces caractères représente une facette ironique, sarcastique, humoristique, grinçante et même cruelle de ce pays. Nous les suivons depuis la domination de l’URSS, jusqu’à nos jours, en passant par le NON de Tito à l’URSS, la mort de ce chef, mais également pendant la 2ème guerre mondiale puis après la chute du mur.
Mais attention, ce n’est pas un livre d’Histoire, mais un livre d’histoireS. C’est un kaléidoscope de vies nous racontant les peurs, les illusions et désillusions d’une population soumise à différents jougs, (différents mais perpétuels !).
Après être enfin parvenu à la démocratie, restent les stigmates sur une population qui a dû incessamment vivre une dualité entre apparence officielle et quotidien officieux. Restent les peurs et les doutes. Démocratie ???
Ce n’est pas un roman, il faut le lire au 2ème degré (peut-être n’ai-je même pas compris le 3ème !!!) mais c’est à lire absolument !!! Une manière de voir l’Histoire qui nous dérange.