Bienvenue sur le blog des lecteurs des prix littéraires 2011 CEZAM / CMCAS des Hauts de Seine . N'hésitez pas à y laisser vos impressions sur vos lectures. Ce blog un endroit d'échanges que nous voulons convivial ... Nous comptons sur vous pour le faire vivre !
Bien des lecteurs du prix CEZAM 2010 avaient demandé une sélection plus gaie en 2011, ils devraient apprécier "le front russe" qui conte avec beaucoup d'humour les pérégrinations d'un jeune provincial "qui voulait voyager" au ministère des affaires étrangères.
RépondreSupprimerLa diplomatie française à l'ouvrage vue par Jean-Claude LALUMIERE, c'est aussi drôle qu'affligeant... Le héros de ces aventures burlesques est confronté aux méandres d'une administration où rancoeurs et réglements de compte sont toujours tapis au coin d'un couloir.
Si l'auteur en rajoute de façon évidente, on sent malgré tout que la réalité n'est jamais très loin.
Une lecture plaisante d'autant que la vie familiale et amoureuse du héros ets racontée avec le même sens aiguisé de la dérision !
En effet, une lecture plaisante pour ce court roman particulièrement adapté à une sélection pour un prix inter-comités d'entreprise. Les aventures et mésaventures du malheureux héros, d'espoirs en déception, pourraient aussi bien avoir pour cadre une grande entreprise qu'une administration. La description n'est pas à prétention sociologique et la forme romanesque n'ôte aucune pertinence aux situations.
RépondreSupprimerLe ton oscille entre l'ironie et la tristesse, ce qui est un peu dommage. Il manque le mordant cynique des auteurs anglais pour que l'iornie frappe vraiment fort et juste. A l'auto-apitoiement du narrateur, qui termine par ces mots "L'histoire d'une vie, c'est toujours l'istoire d'un échec" manque d'aller jusqu'au bout de la légéreté de ton. Un peu d'esprit français, volontiers moralisateur?
Un jeune provincial, fils d’un couple étriqué, rêve de voyages grâce à quelques Géo que son oncle lui a donnés. Jeune adulte, la liberté s’ouvre à lui grâce à sa réussite au concours d’entrée au Ministère des Affaires étrangères. A lui, enfin, l’évasion et les voyages !
RépondreSupprimerMais rien ne se passe comme dans le rêve et ce anti-héros accumule les déceptions et les contre performances. Comment un enfant dont le seul désir est de ne pas ressembler à ses parents parvient-il à devenir leur calque ? Comment l’administration (mais cela pourrait être n’importe quelle autre grande entreprise (autre cadre formatant), peut-elle concourir, elle aussi, à achever de détruire un homme ?
C’est tout l’art jubilatoire et stylistique de Jean-claude Lalumière. Il nous montre les dégâts d’une éducation étriquée, les méandres castrateurs d’une administration, l’étroitesse d’esprit de certains petits chefs (ou même de grands) qui, mis bout à bout finissent par anéantir tout désir d’évasion de ce pauvre héros. Sous une plume ironique, comique, sarcastique et espiègle, vous rirez ,sans doute jaune, des péripéties de ce Gaston Lagaffe. Dommage que la fin soit plus moralisatrice que facétieuse… Elle plombe légèrement le ton alerte du livre.